La Nakba ou le syndrome de Tel-Aviv
La Nakba ou la culture de la haine de soi...à Tel-Aviv
Patricia Hurst
Comme j’aime citer mes sources, je précise que l’idée de cet article m’a été soufflée - au téléphone - par mon ami « Le Rabbin des Bois » qui est toujours fâché avec l’ordinateur.
Vous avez tous entendu parler du syndrome de Stockholm. Vous savez, cette nouvelle manie qu’ont les otages qui partagent longtemps la vie de leurs geôliers à adopter les points de vue de ceux-ci. Ce comportement on ne peut plus paradoxal des victimes, a été décrit pour la première fois en 1978 par le psychiatre américain F. Ochberg qui lui a donné le nom de syndrome de Stockholm, en relation avec un fait divers qui a eu lieu précisément à Stockholm. Mais attention ce syndrome fonctionne dans les deux sens : les ravisseurs finissent par adopter le point de vue de leurs otages.
Une certaine gauche israélienne dont Yuli Tamir est un des plus beaux fleurons souffre, sans le savoir, du syndrome de Stockholm, qu’on pourrait pour l’occasion baptiser "le syndrome de Tel-Aviv".
Voyons voir le mécanisme. La position d’Occupant, d’Agresseur, de Méchant, d’Israélien tout simplement, pèse tellement à Yuli Tamir qu’elle finit par aimer d’un amour fou et, j’ajouterai de pathologique, les arabes, au point d'adopter leur point de vue. Ce point de vue est que Yom Haatsmaout, le jour de l’Indépendance est un malheur, une catastrophe, pas naturelle du tout, puisque provoquée par le Juifs. Donc le jour de la Nakba, le jour de la Catastrophe. Et il est indispensable que chaque petit arabe israélien l'apprenne à l'école. Comme s'il ne le savait pas déjà !!
Je ne comprends pas pourquoi Yuli Tamir n’est pas allée au bout de son raisonnement en proposant de débaptiser tout simplement Yom Haatsmaout pour l’appeler Yom HaNakba, pour tout le monde. Ainsi elle serait en mesure de transmettre son syndrome de Stockholm, pardon, de Tel-Aviv, à tous les Israéliens, arabes et juifs.
Un autre digne représentant du Syndrome est Avrum Burg (voir mon article) qui propose à tous les Israéliens qui en ont la possibilité de jeter à la poubelle leur nationalité israélienne pour adopter une autre nationalité. Peu importe laquelle: française pour ce qui le concerne, mais aussi ougandaise, jordanienne, iranienne ou allemande…. J’ai lu quelque part que 4000 israéliens ont opté pour la nationalité allemande avec, comme condition sine qua non de renoncer à leur nationalité israélienne.
Le syndrome du Tel-Aviv friqué, des gauchisants culpabilisés, des anti-Torah systématiques, risque de faire tache d’huile… d’olive et de s’étendre à d’autres couches de la population, se transformant en une véritable catastrophe nationale, Yom HaaSSoN HaLéuMi, jour de la Catastrophe Nationale. Mais j'espère bien me tromper.
Jadis les israéliens s’activaient à faire pousser des tomates dans le désert, aujourd’hui ils cultivent…. la haine de soi.