Burg officilalise la bombe atomique israélienne

Mordechaj Anielewicz et sa compagne Mira Fuchrer dans les ruines du ghetto de Varsovie.
Tableau de Shimon Garmize
Dans mon dernier article sur Avrum Burg, je vous avais prédit que le débat était loin d’être clos et que la presse allait s’emparer de ce personnage qui symbolise tout ce que la presse de gauche française adore ; à savoir un israélien qui vomit son pays. Ca n’a pas manqué et le Courrier International, antenne du Monde, a repris sur une double page l’entretien qu’il a donné à Haaretz. J’y ai relevé quelques perles qui m’avaient échappé lors de ma première lecture. Je cite: "la bonne riposte à la Shoah, ce n’était pas Anjelewicz (le commandant de l’insurrection du ghetto de Varsovie), mais Ghandi" (la non-violence).
Anjelewicz qui a su rendre leur fierté aux juifs conduits aux massacres, aux chambres à gaz, comme des moutons on ne peut plus non-violents, n’est pas un modèle pour Burg ; il aurait sans doute préféré que tous les juifs, sans aucune exception, adoptent une attitude encore plus soumise - comme si c’était possible - face à leurs bourreaux nazis.

Non content de cracher dans la soupe, Burg balaie d’un revers de main négligent les héros d’Israël, se tournant vers on ne sait quel Gandhi ou dandi mondain et inoffensif pour faire avancer ses thèses non-violentes, irréalistes dans le contexte du Moyen-Orient actuel.
Pour parachever le tableau, Burg recommande à Israël de…. démanteler sa bombe atomique, comme gage sans doute de bonne volonté vis-à-vis de ses charmants voisins. J’ignorais qu’Israël était doté – officiellement – d’une bombe atomique. Avrum Burg, ancien président de la Knesset, en suggérant à Israël démanteler la bombe atomique officialise la possession de cette arme par l’Etat hébreu, ce qui me paraît fort grave.
Je suggère donc aux responsables israéliens, s’il en reste, de démettre Burg de sa nationalité israélienne qui ne l’intéresse plus outre mesure puisqu’il a acquis la nationalité française et de le priver de la Loi du Retour puisqu’il n’aime plus les falafel. On pourrait aussi l’accuser de Haute Trahison, dans la mesure où il affirme avec aplomb que son pays d’origine possède une arme qu’il a toujours nié posséder. Mais ce serait trop demander, sachant que ce triste sire n’occupe plus de fonctions officielles.
Je ne vais pas jouer les devins mais je vous promets que le livre de Burg va paraitre incessamment en France, chez un éditeur bien comme il faut et que ce sera un best seller. On prend les paris ?