L'ETAT PALESTNIEN EXISTE, C'EST LA JORDANIE !
Plistin = Liphlosh = envahir = Hamas
Canaan = Léikana = se soumettre = Fatah
Dans mon Essai de géopolitique biblique "Ismaël et ses frères", je fais un distinguo net entre les Plistin, lire les Palestiniens installés à Gaza, et les Cananéens, lire les arabes implantés en Cisjordanie. Les parallèles entre l’histoire biblique et les Temps Modernes sont plus que jamais d’actualité. L’Histoire n’est jamais qu’un eternel recommencement à la condition de dater ce commencement là où il devrait se situer, à savoir dans le Livre de La Genèse; Berechit = Commencement.
Qu’y voit-on ? À l’ouest d’Israël, un peuple, Plistin, fils de Mitsraïm l’Egyptien. Sa vocation réside dans son nom qui vient du verbe LIPHLOSH , envahir. Peuple envahisseur, guerrier, querelleur, il n’a de cesse que de tenter d’envahir son voisin hébreu; ne pouvant s’en prendre à son puissant géniteur et voisin l’égyptien. Pour vous en convaincre, reportez vous aux nombreux épisodes cités dans l’Ancien Testament, dont le plus connu est la trahison de Dalila qui vend son puissant amant Samson aux…. Palestiniens. Ce peuple forme une entité, à l’inverse des Cananéens qui sont divisés en une ribambelle de tribus : le Hiti, le Yevoussi, le Hamati…. usufruitiers selon les uns, ou occupants permanents, selon les autres, de la « Terre Sainte ». A qui Abraham achète t-il le caveau où il enterre Sarah si ce n’est au Hitti, le cananéen ?
Le mot Cananéen vient, comme vous le savez, du verbe LEIKANA, se soumettre. De tous temps, leur destin, vocation a été de se rendre, de se plier au bon vouloir de tous les peuples envahisseurs qui ont déferlé comme des sauterelles sur ce petit territoire : Romains, Arabes, Croisés, Turcs, Syriens, Anglais et j’en oublie.
A quoi assiste t-on aujourd’hui ? A un Hamas qui a pris possession par la force de la bande de Gaza, convertissant au passage les « fidèles » du Fatah en ses plus chauds partisans et à un Fatah cananéen qui se vend au plus offrant, dans des négociations illusoires, alors sa vocation est de se plier ou de se rendre. La seule question qui se pose est de savoir s’il sera conquis par le Plistin-Hamas envahisseur ou par quelque autre puissance ?
Il est intéressant de noter la volonté de rassemblement du Hamas qui, fidèle à sa vocation de Plistin , peuple monolithique, ne supporte pas d’être atomisé dans des multiples fractions ou factions, et la tendance naturelle du cananéen Fatah de s’éparpiller en tendances, parties, sensibilités, incapable de parler d’une seule voix, malgré les déclarations pathétiques d’Abu Mazen, à qui personne n’accorde aucun crédit, à l’exception de certains dirigeants européens qui ne comprendront jamais rien au Proche-Orient.
L’histoire se répète : le Hamas ne pouvant envahir Israël par voie terrestre, comme il avait coutume de la faire dans les temps bibliques, l’envahit en lui envoyant par les airs, toutes sortes de projectiles meurtriers, ce qui revient exactement au même. Le Fatah négocie ou fait semblant, attendant l’heure de se faire manger par les une ou les autres. L’important pour nous est de ne pas être dupes ; rien ne sortira des prochains pourparlers parce qu’un compromis entre un peuple envahisseur et un peuple qui se plie aux envahisseurs, est contre nature et contraire à l’étymologie hébraïque, c'est-à-dire à sa vocation. Ce qui est important pour Israël est de veiller à ce que le Hamas ne fasse pas main basse sur un Fatah en décomposition et s’implante en Cisjordanie.
Enfin, ce qui est important au Proche-Orient, ce sont les silences et non les vociférations, amplifiées par les média. Le Liban pleure, la Syrie grogne, l’Egypte donne des conseils, les européens cacophonent et les Etats-Unis font les gros yeux. Un seul pays se tait : c’est la Jordanie. Or la Jordanie est intéressée au premier chef par les tribulations cananéo-palestiniennes parce qu’elle borde la Cisjordanie et parce que sa population est déjà palestinienne. Le roi Abdallah doit se faire quelques soucis, mais en Chef d’Etat responsable, ne se joint pas à l’hystérie ambiante, préférant agir en coulisses. Un Etat palestino-cananéen existe déjà au Proche-Orient ; il s’appelle la Jordanie ; il n’y a donc pas de place pour un autre Etat palestinien. Quant aux Plistin de Gaza, ils devraient revenir à leurs racines égyptiennes. CQFD.
Mes parallèles entre la géopolitique biblique et l’histoire contemporaine agacent ou font sourire, tout comme le code de la Torah appliqué aussi bien à l’Actualité qu’à Jésus. Il est pourtant dit qu’un juif doit Léavin davar mitokh davar, ce qui en français pourrait se traduire par "comprendre une chose à travers une autre chose", lire : tirer des enseignements de la Torah pour interpréter le quotidien ou le banal.
La Torah dans sa langue originelle n’est pas un texte figé que l’on annone à la Synagogue, mais une source intarissable d’enseignements.
La Torah dans sa langue originelle n’est pas un texte figé que l’on annone à la Synagogue, mais une source intarissable d’enseignements.