Rachida, Condoleeza, deux femmes aux dents longues.

Publié le par Arié

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Deux sourires carnassiers, deux battantes aux ambitions démesurées, deux femmes issues d’immigrations plus ou moins récentes, deux killers woman, deux femmes, apparemment inféodées à une Autorité mâle puissante. Je dis bien "apparemment", car leur fidélité vis-à-vis de l’homme qui les a fait reines, n’est à mon avis, qu’un levier qui leur permet d’accomplir un destin personnel exceptionnel, qu’elles estiment leur être dû. Si l’accomplissement de ce destin doit passer par un attachement et une obéissance, à priori indéfectibles, à  leur puissant protecteur, alors va pour la fidélité de façade.

 

Une amie blogueuse m’a écrit un commentaire sur un parallèle rapide que je faisais entre ces deux femmes :

"J'ajouterais, à propos du parallèle (hyper-justifié) entre Condoleeza et Rachida: même dévotion totale au patron (père et amant fantasmatique), auquel elles doivent tout et vis-à-vis duquel elles semblent n'avoir pas le moindre recul, la moindre objectivité. On a l'impression que, dans les deux cas, le président est le seul homme de leur vie (les autres ont une trouille bleue des demoiselles, et font bien attention à rester à distance)."

 

Je ne souscris pas trop à cette analyse, fort pertinente par ailleurs, dans la mesure où je suis convaincu, qu’en femmes intelligentes, elles sont parfaitement capables de recul, se gardant bien d’étaler leur opinion personnelle sur leur patron sur la place publique. C’est particulièrement patent pour Condoleeza, à qui je ne ferai pas l’injure de croire, qu’elle n’a pas une opinion précise sur son abruti de mentor.

 

Non, ce qui me pose problème, c’est que je les soupçonne d'une absence totale de conviction(s). Quant on possède un moteur dont la seule finalité est de permettre de grimper le plus haut possible, tout le reste n’est que littérature et perte de temps. Vision politique, éthique, fidélité à une cause, à quoi ça sert, si ce n’est à s’encombrer de freins à l’ambition, qui prime sur tout.

 

Cela me fait penser aux Caporegime de la Mafia, qui servent le Parrain, mais ne rêvent que d’une chose : constituer leur propre Famiglia et devenir Parrain à leur tour.

 

Si Condoleeza est aujourd’hui en phase de météorite descendante, je gage qu’elle a les ressources pour rebondir et survivre politiquement à son patron. Quant à Rachida, en pleine phase ascendante, après la Justice et bientôt sans doute l’Intérieur, où s’arrêta-t- elle ?

 

Je voulais placer aussi Hillary Clinton dans cette galerie de sourires, mais en on observant de près ses dents, je me suis rendu compte que morphologiquement et psychologiquement  ça ne collait pas. Elle ne les a pas assez pointues, et pour cela, entre autres, je ne la vois pas accéder à la fonction suprême.

 

Quand on a les dents aussi longues et une ambition qui ne connait pas de limite, on possède des chances raisonnables  d’atteindre le pouvoir suprême. Et alors pauvres de nous, vulgum pecus, aux dents émoussées. Vers quel avenir nous conduiront-elles ?


Publié dans Les inclassables

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