Cécilia se marie à la synagogue

Publié le par Arié

houpa.jpgBien plus intéressant que la liste de mariage déposée par Cécilia et Richard au Bon Marché - aisément consultable par tout un chacun- qui indique jusqu'au prix de la petite cuillère, l'annonce de son mariage à la synagogue est passé largement inaperçu.

Richard Attias, en  bon juif marocain, comme son patron Maurice Levy, Président de Publicis, n'allait pas se contenter d'un  mariage civil. Cécilia, quant à elle, par amour et/ou par conviction, a décidé de passer sous la ‘HOUPA (dais nuptial, comme on dit joliment en français)

Qu'importe qu'il s'agisse d'une synagogue libérale américaine qui accepte de marier un juif avec une non juive,  il s'agit bien d'une ‘HOUPA accompagnée de Kidouchin, soit un acte éminemment religieux. S'il s'agit de la Shull à laquelle je pense, il s'agirait de la synagogue TIKOUN OLAM, soit "réparation du monde", qui accepte toutes les mouvances: juifs, pas juifs, "all sexual orientations". Comme son nom l'indique, son credo est de réparer les imperfections de ce monde, en permettant à tous ceux qui se sentent juifs, sans l'être nécessairement, de contribuer, à leur mesure, à  rendre le monde  plus supportable.


Attention, je ne fais pas l'apologie du Mouvement Libéral ou Réformé. Ce n'est pas vraiment my cup of tea, mais, dans le cas qui nous concerne, il présente une utilité certaine.

Cecilia Ciganer-Albéniz, et bientôt Attias, juive de part son père, ferme la boucle et rejoint la communauté des Bnéi Israël. Par la petite porte pourraient dire certains, mais entre nous, qui peut soutenir mordicus, qu’à aucun moment de son histoire familiale, aucun cosaque ou berbère, n'est passé par là, modifiant, même de façon infinitésimale,  l'ADN que nous avons reçu au Mont Sinaï.


sarko-gros-plan.JPGDécidément l'ère Sarkozy, est ceinturée  de tous les côtés par les juifs. Je ne veux comme preuve que le bonheur affiché par Nicolas qui rencontre Shimon Pérés. Bien que dans cette photo il ressemble d'avantage à Louis de Funès qu’à un Président de la République – et c'est pour cela que Le Monde, toujours bienveillant à son égard, a choisi de la publier – on ne peut s'empêcher de penser que Nicolas éprouve un bonheur suprême à "retrouver un vieil oncle" qu'il croyait à jamais perdu. C'est touchant de vérité. Les gènes que trimbalent Cecilia et Nicolas les placent à la périphérie immédiate des enfants d'Israël ;  si ce n’est, que Cécilia a franchi le pas et décidé de traverser le périphérique, pour entrer de plein pied dans la Communauté. Kol Hakavod. Je sais  que certains d'entre vous vont ergoter que les Libéraux c'est pas vraiment des juifs, que la ‘Houpa n'est pas reconnue en Israël. Etc... On ne demande pas à Cécilia de faire son Allyah, ni de se couvrir la tête. Elle a choisi de marquer son appartenance au peuple d'Israël, et ce qui importe, c'est sa volonté et son choix.

 

Welcome home, Cécilia, comme on dit à New York.

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