Etudier la Torah, seule façon de contrer les missionnaires.
J'ai bien aimé l'article, identifié sur Juif.org, de Jonat, sur les fourberies de Scapin, pardon des missionnaires ; clair et précis. Je n'en dirai pas autant des commentaires qui l'ont suivi. Il y avait d'un côté des apprentis chrétiens, qui récitaient une litanie fraîchement apprise, en nous bassinant avec le psaume 83, qui n'ajoute pas un iota à leur thèse, et de l'autre, un peu n'importe quoi. Dommage!
Je prétends que la meilleure façon de contrer les missionnaires qui opèrent en Israël et ailleurs - en France notamment - où ils identifient les familles juives en peine, et leurs rendent visite dans l'intention que l'on devine, est de relever le niveau de Torah des Juifs, où qu'ils soient, et d'où qu'ils viennent, en Israël et ailleurs.
Parce que, le véritable problème des juifs à notre époque, ce ne sont ni les missionnaires chrétiens, ni les arabes, c'est leur ignorance crasse des textes fondateurs du Judaïsme. Dans le temps, au Shtetel ou au Mellah, les convertisseurs tombaient sur un os, parce que le juif le plus ignorant connaissait au moins les Tehilim et pouvait répondre au psaume 83 en citant un autre psaume, ou un Midrach, ou une halakha, sortie du Shoulkhan Aroukh, chacun selon son niveau. Et puis, il y avait le rabbin qui montait la garde!
Aujourd'hui, mis à part quelques minorités frileuses, harédim et autres, qui se cachent très profond, pour ne surtout pas avoir à partager leur savoir avec les juifs ignorants, de peur qu'ils ne les polluent, c'est le désert de Gobi ou de Sinaï, une fois que les israélites l'ont quitté pour traverser ler Jourdain.
Quel est le pourcentage des Juifs francophones qui ont lu, au moins, La Voix de la Torah d'Elie Munk ? Vous savez, ces cinq livres, à la couverture bleue cartonnée, qui trône pourtant dans beaucoup de foyers juifs, flambant neuf, parce que rarement ouvert. Et Munk, comme on dit familièrement, c'est le minimum minimorum d'une ébauche de culture toraïque; et je ne parle pas du Mishné Torah du Rambam, qui à ma connaissance n'est pas traduit en français, de la Guemara et du Zohar, dont il faut éviter comme la peste, certaines traductions en français.
On peut retourner à peu près n'importe quel missionnaire, si l'on a quelques bases de Torah. On pourrait même l'amener à se convertir au judaïsme, en se donnant un peu de mal, mais je n'en vois pas trop l'utilité.
Je ne parle pas des Ma'hzirim Betechouva sauvages – intraduisible - qui feraient souvent mieux de retourner sur les bancs du Hédér , où ils n'ont d'ailleurs jamais mis les pieds.
Je discutais avec mon ami, le "Rabbin des Bois", et nous sommes arrivés à un constat, qu'en ces temps où l'Internet est roi, il n'existe aucun site digne de ce nom en français qui parle de Torah, de Halahka, au plus grand nombre, de façon autorisée et compréhensible. Un site qui serait rédigé, par exemple, par quelqu'un qui aurait l'étoffe de Rav Khan, le directeur de Kountrass.
Le problème des missionnaires cesse d'en être un, à partir du moment où le juif est armé pour leur répondre avec pertinence.
Les missionnaires suivent un apprentissage/endoctrinement et les juifs suivent.... la mode. J'exagère un peu, mais vous m'avez compris.
Maintenant, attention, il ne faut pas confondre les missionnaires et certains arabes chrétiens qui soutiennent le Hezbollah et consorts.
Mgr Hilarion Cappuci (j'adore son prénom), l'ancien exarque grec-catholique de Jérusalem, arrêté avec des armes dans sa voiture, est un militant palestinien actif, qui n'a aucune envie de convertir les juifs au christianisme, mais plutôt à les convertir en chair à pâté. Donc, attention aux amalgames hâtifs. Les missionnaires qui opèrent en Israël, viennent en général des pays anglo-saxons, bourrés d'idéologie et de dollars, et font leur boulot. Alors, je propose qu'on fasse aussi le notre, en étudiant la Torah. On sera mieux dans nos bottes, et on pourra dialoguer courtoisement, mais efficacement, avec tous ceux, musulmans compris, qui nous invitent à rejoindre un club où on n'a rien à y faire.
Petite remarque en passant. J'ai noté à nouveau le mot "respect" dans la bouche de X. Je cite : « Moi, fille des nations je remercie le Peuple Elu, pour La Parole gardée et tant aimé. C'est avec respect que je l'aime , c'est pourquoi je me retire. Lui seul peut révèler Sa Parole. »
Le mot respect m'a renvoyé au commentaire désobligeant, qui m'a valu de pondre un article, qui d'après vos commentaires, a été apprécié.
Dans le temps, lorsqu'on disait à une fille « je te respecte trop », ça voulait seulement dire qu'on ne voulait pas aller plus loin !. Vous m'avez compris. J'ai horreur du respect, c'est pas hygiénique !!!