L'Iran adore s'inspirer des métodes de la maffia
Dans pratiquement tous les films sur la maffia, il y a une scène dans laquelle un motocycliste, dont les mains sont par définition occupées à tenir le guidon, qui prend à l'arrière un tireur muni d'une arme à feu, au choix. Le passager tire, à cent à l'heure, sur la cible qu'il veut abattre, et en général ne la manque pas. Dans un vrombissement effréné, le motocycliste remet les gaz et disparaît. Ni vu, ni connu !
Ce classique, un peu éculé, a été mis au point et relooké par l'armée iranienne, sauf que ce n'est pas un revolver, ni même un fusil mitrailleur que tient le tireur, mais, me semble t-il, un lance roquettes. Avec ça, l'ordre va régner en Perse et dans le reste du Proche-Orient, parce que les iraniens ne sont jamais chiches pour fourguer leurs trouvailles et leurs brevets à leurs copains, Hamas, Hezbollah et consorts. Ce qui est aussi sympa, c'est que si la maffia ne défile pas avec ses motos, munies de tireurs – vaut mieux être discret - les iraniens eux ne s'en cachent pas, et ont même constitué une unité motorisée, tout ce qu'il y a d'officiel et de militaire.