SHASS, d'accord avec le Satan Liberman et OK sur le mariage GOY.

Publié le par Arié


Le parti Shass n'a qu'une seule ligne politique: siéger à la Knéssét et au Gouvernement. Pour cela il est prêt à s'allier avec le diable même s'il le faut. Pardon, je ne voulais pas dire le diable, mais avec Satan. Vous savez, le Satan Liberman, tel que l'a qualifié le Rav Ovadia Yosef. Ce n'est pas tout à fait exact non plus, puisque le Rav a dit: ceux qui votent pour Israël Beitenou donnent de la force au Satan. Et le Satan a obtenu 15 sièges  à la Knesset. Rien à faire, le peuple d'Israël comporte en son sein des satanistes. Alors, devant le score lamentable obtenu par Chass, une idée géniale a germé dans leur cerveau : comment faire pour siéger dans le même Gouvernement que Satan et les satanistes, sans être soi même taxé de pro Satan ?


La réponse n'a pas tardé à fuser; lumineuse et ignominieuse. Sachant qu'en Israël, seul le mariage devant une autorité religieuse a force de Loi; que ce soit un curé, un imam ou un rabbin (bien en cour), hors du mariage religieux, on n'est pas marié. Alors Chass a inventé le mariage entre Goys. Un goy aurait le droit d'épouser une goya en terre d'Israël. Cela ne prête pas à conséquence.


L' inconvénient de ce mariage, dit laïque, est que le goy, tel que le qualifie le Rav Ovadia et ses pairs, peut avoir, un peu, voir beaucoup de sang juif, mais pas assez pour les rabbins, et pas forcément du seul côté qui compte, à savoir la mère. Autrement dit, un individu peut être de père juif et de mère à moitié juive (du côté de son père par exemple), pour les orthodoxes il n'est pas considéré comme juif; il est donc par conséquent goy. Ce goy peut épouser une goya (elle même aux trois quart juive) et leur mariage sera laïque, et leur postérité n'aura aucune chance d'être juive et d'épouser un jour un juif 100 % cacher.


A mon très humble avis, c'est de la pure ignominie, parce que, par facilité, ras le bol ou refus de passer sous les fourches caudines des conversions rabbiniques orthodoxes, ces goy au sang très juif, risquent fort d'accepter ce mariage laïque, se retranchant ainsi du Klal Israël.

Au lieu, comme je l'ai écrit plus avant, de rendre la religion juive aimable et attrayante et d'inciter des fractions de juifs ou des 0 fraction à rejoindre le peuple d'Israël, on les écarte pour toujours.


Ce qui m'inquiète aussi, c'est que Liberman, qui partage au moins une chose avec Chass : l'envie impérieuse d'être au Gouvernement, risque d'accepter ce compromis hideux, qui règle une partie de son problème. En effet, sur les quelques 300.000 citoyens qui ne sont pas reconnus comme juifs, un tiers d'entre eux ne le sont pas du tout ou n'ont pas envie de le devenir. Ceux là accepteraient volontiers ce mariage laïque proposé par Chass. Les deux cent mille autres qui envisagent d'épouser un juif ou une juive n'ont qu'à attendre jusqu'à la saint glin glin.


Après la sortie de rav Ovadia sur le Satan, Elie Ichaï, la voix de son Maître, qui mène toutes ces aimables tractations avec les partis politiques, a trouvé une formule encore plus percutante, qui, heureusement, ne peut être comprise que par les hébraïsants:

AMaLéK = initiales de Avoda, Méréts, Liberman, Kadima.


Rappelons qu'Amalék est le pire ennemi d'Israël, qui poursuivait les Bnéi Israël dans le désert du Sinaï, s'en prenant aux traînards: malades, enfants et vieillards, qu'il se reproduit à chaque génération ( Ahmadinejad et Mgr Williamson, par exemple) et qu'une Mitsva nous recommande d'en effacer jusqu'à son souvenir. Eh bien, cet ignoble Amalék se métamorphose en quatre partis politiques, auxquels le Chass aimerait bien se joindre, pour passer à la soupe. Ca manque de cohérence tout ça.


Ce qui m'horripile dans tout cela c'est que, outre le fait d'ôter à des citoyens israéliens le droit de faire partie du "peuple élu" (pas à la Knesset, s'entend), on déconsidère la Torah et les Rabbanim, avec des anagrammes  imbéciles sur Amalék ou avec des menaces de représailles du Très Haut si l'on donne sa voix à tel parti politique. Allez, après ça dire au gens, d'étudier la Torah et respecter les rabins.


Pour ce qui me concerne, j'ai conscience, après cet article, de signer mon propre Hérém (mise au ban) par des sites Internet bien pensants (dont la parole des rabbanim équivaut automatiquement à Torah Misinaï) qui avaient coutume de reprendre mes articles et qui ne le feront plus. Je dis à ces sites, et pour ne pas le nommer à juif.org – qui par ailleurs fait un excellent travail – que ma liberté de penser et d'écrire est plus importante que les centaines de lecteurs qui, grâce à eux, lisaient mes articles. Ces lecteurs, à partir d'aujourd'hui, sils veulent savoir ce que je pense, n'auront qu'à cliquer sur geopolitiquebiblique.com et non sur juif.org.

Publié dans Les Israéliens

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