Dubaï, Toulouse, même combat contre les athlètes israéliens
Souvenez vous, au dernier tournoi de Dubaï, les autorités des Emirats arabes unis refusent de délivrer un visa à une joueuse de tennis israélienne. Classique et plutôt attendu. Moins attendu est la décision des Toulousins d'annuler un camp d'entraînement qui devait réunir des jeunes judokas israéliens d'Eilat et de Rehovot. Motif invoqué par les organisateurs de Toulouse pour annuler la manifestation : "c'est à cause des choses qui se passent dans le Moyen-Orient". Vague et pourtant fort explicite. Les Toulousins ajoutent: "nous espérons que la situation s'améliorera bientôt". Optimistes les bougres !
Quand il y aura un Etat pour chaque peuple, alors, peut-être les petits judokas israéliens auront le droit de fouler les tatamis de Toulouse. En attendant, à Dubaï comme à Toulouse, les sportifs israéliens sont persona non grata.