Obama est-il une cinquième colonne qui sape l'Amérique, à lui tout seul ?
Le terme de "cinquième colonne" désigne généralement un groupe d'hommes qui s'infiltrent, incognito, dans une Organisation ou un État pour saper de l'intérieur le pouvoir du dit État au profit d'une Puissance tiers, par qui ils sont mandatés, ou à la quelle ils appartiennent. Ils arrivent ou n'arrivent pas à leurs fins, sont démasqués ou continuent à oeuvrer.
Il ne faut pas les confondre avec de vulgaires espions dont la mission consiste à informer leurs mandants; l'objectif d'une cinquième colonne consiste à modifier/chambouler profondément l'organisation à laquelle ils s'attaquent pour faire surgir un nouveau type d'organisation, de pouvoir politique, voir introduire de nouvelles échelles de valeur. Or que constate t-on depuis l'arrivée d'Obama au pouvoir ?
D'abord un changement au niveau de son nom. Tout le long de sa campagne, Obama a gommé et demandé aux journalistes de ne pas citer son prénom Hussein. Lors de son serment, on se souvient qu'il a claironné fièrement "Barak, Hussein Obama". Le ton était donné ou du moins l'appellation de l'homme qui allait conduire le sort de la planète pendant au moins 4 ans. Il aurait pu faire remarquer que si Barak dérive de Baraka, soit chance, en arabe, il désigne également un prénom biblique, en l'occurrence le général d'armée de la prophétesse Deborrah. Se déclarant chrétien, il est censé connaître l'Ancien Testament. Même en cas de trou de mémoire, il aurait pu faire remarquer que son prénom Barak est identique au patronyme d'Ehoud Barak,, autrement plus célèbre que lui, et depuis bien plus longtemps. Que nenni, Obama, porteur d'un nom africain, dispose de deux prénoms arabes, qu'on se le dise!
Son lieu de naissance est particulièrement flou. Il affirme être né sur un bout de territoire américain mais tout porte à croire - en particulier le témoignage de sa grand mère paternelle - qu'il serait né au Kénya .
Le financement de ses études, son voyages au Pakistan avec un passeport indonésien, sa thèse à Harvard et ses publications, sont un des secrets les mieux gardés des États-Unis. Ce qui n'est pas top secret ce sont ses références cultuelles, culturelles et politiques, ses fréquentations et ses amis qui, de quelque religion qu'ils se réclament, partagent un trait commun: une haine des Etats-Unis, plus ou moins appuyée. Par haine des États-Unis on entend la vision d'une Amérique porteuse de presque tous les maux de la terre: intolérante envers ses minorités, prônant la différence et l'inégalité, inféodée au Juifs, donneuse de leçons, hautaine "sure d'elle et dominatrice".
Les Présidents américains jusqu'à Obama, qu'ils soient Démocrates ou Républicains, avaient au moins en commun l'ambition de voir leur pays culminer au faîte du Monde, quel qu'en soit le domaine: diplomatique, militaire, économique. Obama se démarque de ses prédécesseurs en s'escrimant à banaliser l'Amérique au rang d'une Puissance parmi d'autres, donc à la faire tomber de son piédestal, sachant pertinemment que le vide ainsi créé sera rempli par d'autres. Le rêve américain avec Obama tourne au cauchemar de voir redistribuer les cartes à des joueurs qui sont aux antipodes des valeurs qu'incarnait jusque là l'Amérique. J'ai nommé l'Islam associé aux forces de gauche de tous bords, qu'elles soient, culturelles, tiers-mondistes, Onusiennnes ou étatiques. Rien d'étonnant à ce que la popularité d'Obama continue à culminer à peu près partout car si on additionne les individus qui composent les catégories citées plus haut, et en y rajoutant la Chine , ravie de voir qu'Obama refuse de rencontrer le Dalaï Lama (Pour mieux servir le Tibet, dit-il, fidèle à ses raisonnements alambiqués), on doit bien comptabiliser 90 % des habitants de la Planète.
Les discours et les actes d'Obama en faveur des Musulmans qu'ils soient, Iraniens, Arabes, Chiites, Sunnites ou autres, ne sont plus à dénombrer. Ses prises de position apparemment naïves sur la dénucléarisation de la planète, simple prétexte ou volonté qui lui évite de se confronter aux vrais problèmes nucléaires que posent l'Iran et la Corée du Nord, et/ou volonté d'affaiblir Israël. Sa mollesse ou son indécision sur la conduite de la guerre en Afghanistan, qui se soldera par une cuisante défaite américaine parce le Président des Etats-Unis s'oppose au renfort de troupes demandées par ses généraux.
L'islamisation du discours obamien a trouvé ses points d'orgue lorsqu'il s'est prosterné devant le Commandeur des croyants, lire le roi d'Arabie saoudite et lors de son rappel au Caire de la contribution essentielle des Musulmans américains à la culture américaine. De qui et de quoi parle t-il au juste?
Globalement, l'impression que génère Obama est de vouloir rabaisser l'Amérique, tant dans les faits et les performances que dans son image. Et nous assistons à une situation paradoxale, unique dans son genre, où le Président des Etats-Unis d'Amérique, mandaté par le peuple pour oeuvrer à la grandeur de son pays, s'ingénie à le rabaisser, le banaliser, le réduire aux dimensions d'une Puissance lambda, voir à le déconsidérer aux yeux du monde.
On est donc en droit de s'interroger s'il le fait de son propre chef ou s'il est épaulé/mandaté par des tiers. Dans le premier cas de figure, il est une cinquième colonne à lui tout seul, dans le second, il n'a qu'un rôle de poisson pilote. Certains, dont le Washigton Post, s'interrogent de savoir s'il le fait par naïveté ou s'il s'y emploie sciemment. La question à mon sens n'est pas pertinente, car la répétition de gestes, discours et prises de position qui vont toutes dans le même sens, montre une volonté délibérée d'enfoncer le clou: l'Amérique n'est plus ce qu'elle a été, elle n'a plus vocation d'être le gendarme du monde.
Dans l'état actuel des forces en présence, seul l'Islam radical ou la Chine sont en mesure de combler le vide que laisse une Amérique dépréciée, comme son dollar. Pour ce qui est de la Chine, il faudra encore attendre quelque années. Quant aux musulmans, ils sont tellement atomisés (dans le sens éclatés, en désaccord, ne vous méprenez pas) que l'on ne voit pas qui pourra assurer le leadership de la croisade-Jihad, et je serais tout de même surpris qu'Obama roule pour les Iraniens. Alors qui ? La vérité est que je n'en sais rien: Obama est-il une cinquième colonne à lui tout seul ou roule t-il pour une écurie qui a misé sur lui, dès son plus jeune âge, comme sur un bon étalon pur sang prometteur, susceptible de remporter des courses prestigieuses, dont la course à la Maison Blanche. Une chose est certaine: si la popularité du Président et de sa femme sont au zénit, l'image de l'Amérique telle qu'on l'a aimée se dégrade à tout va. Ca fait peut être le bonheur des gauchos et bobos de tout poil, moi ça me désole. Je ne comprends pas non plus l'absence d'une levée de boucliers parmi les politiques ou les média qui comptent aux Etats-Unis. Wait and see