L'Economie mondiale doit se conformer à la Loi islamique

 

Pendant que la France estivale se préoccupe de savoir s’il faut abattre l’ourse ménopausée qui tue nos montagnards moutons, sans pour autant mettre bas des gentils oursons, et s’indigne des avatars qui frappent le Tour de France, à cause de tous ces coureurs aux noms bizarres qui se dopent à qui mieux mieux, alors que nos braves coureurs tricolores restent certes loin derrière mais ne se dopent pas, des informations réellement importantes passent pratiquement à l’as. Je veux parler cette fois des progrès réalisés par la Place financière de Londres dans le domaine de la "Charia compatible" ; jargon utilisé par les journalistes pour mieux embrouiller les auditeurs

La Charia compatible signifie simplement que l’économie doit se conformer à la Loi  islamique, telle qu’elle est développée dans le Coran; à savoir que l’argent n’est pas fait pour faire de l’argent mais doit servir à développer le commerce, la production, l’industrie et plus globalement dynamiser l’activité économique, productive et non spéculative. A priori, il s’agit d’une démarche sage et apparemment de bon sens mais qui ne va pas sans quelques conséquences fâcheuses. Ainsi, verser de l’intérêt pour de l’argent placé est assimilé à de l’usure et donc strictement prohibé par l’Islam. En passant, signalons qu’intérêt se dit  "ribah" en arabe et "ribit" en hébreu. Ce n’est pas vraiment un scoop : l’Eglise catholique l’a interdit pendant 15 siècles jusqu’à ce qu’elle se rende compte qu’en continuant ainsi, elle allait paralyser toute l’activité économique et pire encore, favoriser les juifs qui eux, n’ont aucun scrupule à exercer le beau métier d’usurier.

L’Islam au lieu de s’assouplir comme le Catholicisme durcit ses règles au fil des siècles, et aujourd’hui, une enquête faite en Angleterre montre que 70% des Musulmans anglais opteraient, s’ils en avaient la possibilité, pour des placements conformes à la Charia.

Les financiers anglais qui réfléchissent  toujours plus vite que les autres, se sont donc mis à développer frénétiquement des placements qui correspondent aux lois coraniques. Le problème c’est que si un tel placement ne doit pas procurer de l’intérêt, il doit aussi s’investir dans des activités H A L A L. Or qu’est-ce qu’une placement Halal ? C’est un placement qui évite les secteurs économiques  nauséabonds et impurs tels que le cochon mais aussi les armes, l’alcool, le tabac les divertissements, les jeux d’argent et de hasard (casinos), la pornographie, la philosophie, la littérature  proscrite par le Coran mais surtout, surtout, les secteurs commerciaux et industriels qui ont un lien même infinitésimal avec les Juifs. Cela comprend bien évidemment tous les produits made in Israël, mais aussi produits ou commercialisés par des Groupes soit disant dirigés par ces affreux juifs sionistes qui soutiennent Israël.

Ce "private banking" islamiquement correct, comme disent les Anglais est estimé aujourd’hui à quelque 300 milliards de dollars, contre 180 milliards en 2002 et ces investissements respectueux de la loi  coranique, croissent, selon les experts, à un taux de 23% par an.  Attirant au départ la classe moyenne, ils s'étendent désormais aux grandes fortunes privées du Golfe et d'Arabie saoudite. Or si ce marché continue à croître à un tel rythme, il représentera dans 10 ans 2377 milliards de dollars et dans 20 ans ,18.846 milliards de dollars.  Ces chiffres sont tellement astronomiques qu’ils donnent le vertige. 

Pour peu que ces placements, charia compatibles, deviennent plus attractifs en termes de rendement que les placements impurs en actions et obligations pratiqués aujourd’hui, tous les investisseurs petits et grands, musulmans ou pas, se  tourneront vers eux, et là, nous risquons un bouleversement réel de l’économie planétaire.



Vous voyez donc que les placements charia compatibles représentent une menace plus grave que l'ourse ménauposée des Pyrénéess