Tel-Aviv s'est enfin trouvé un destin: Capitale mondiale des gays

Publié le par Arié

Terrible déception en Israël: la gay pride 2009 aura lieu à Zurich. Décidément même les gays peuvent être anti israéliens. Par 8 voix contre 5 pour Tel-Aviv, Zurich abritera cette année l'Europride, et pourtant, rien n'a été épargné par la Municipalité telavivivienne pour abriter cette manifestation prestigieuse. Une carte en anglais du Tel-Aviv homosexuel a été distribuée dans toutes les grandes villes d'Europe (avec adresses des boites, restaurants et saunas), des drapeaux ont été fabriqués et placés aux endroits stratégiques, un centre communautaire gay a été inauguré à Tel-Aviv sur l'emplacement d'une ancienne école, avec pose de la  la mezouza d'usage; le tout avec la bénédiction du Ministère du Tourisme. Le chef du cabinet du ministre du tourisme, Eli Cohen, annonce en effet "que son ministère fera tout ce qui est en son pouvoir pour la réalisation de ce projet et encourager les gays du monde entier à se rendre dans la ville  qui ne se repose jamais". El-Al pour ne pas être en reste a démarré, en cette année de centenaire de Tel-Aviv,  une campagne de marketing à l'intention de la communauté gay européenne. La compagnie propose un aller-retour depuis l’Europe, et un séjour de 3 nuits dans un hôtel de Tel-Aviv, pour 250€ seulement !  De quoi donner des envies de  tourner sa veste.   Quant à Madame Tsipi Livni, elle n'est pas en reste et monte au créneau pour que le droit à l'amour soit garanti à chacun et à chacune, de préférence à Tel-Aviv.

Bref une revendication franche et massive des principaux intéressés, des Ministères et de la Municipalité  pour que Tel-Aviv soit enfin connue et reconnue comme la capitale mondiale des homosexuels et des lesbiennes. Je leur ai même trouvé un slogan: "Tel-Aviv proud of the gay pride". Mais tout ceci n'est pas nouveau.

 

Dans mon article sur Tel-Aviv je rappelais que le choix du nom de la ville par ses pères  fondateurs, peu versés dans l'Ancien Testament, n'avait rien d'original; En effet Tel-Aviv était déjà, du temps de l'exil de Babel, le nom d'une bourgade, située en Mésopotamie; au bord du fleuve Kévar. Le prophète Ézéchiel y fut transporté par la force du Roua'h, qui signifie vent ou esprit - donc, par voie aérienne, bien avant la fondation d'El-Al - afin  d'admonester ses habitants et leur demander de se repentir. En y débarquant, Ézéchiel est pris de saisissement, incapable de prononcer la moindre parole pendant 7 jours. Le texte reste vague sur les raisons  de ce traumatisme mais les faits sont là: Ézéchiel est choqué par ce qu'il voit ou entend. A quelles turpitudes se livraient les telaviviens  de Babylone, je l'ignore, mais le saisissement d'Ézéchiel n'est pas feint.  N'oublions pas qu'il fut un immense prophète, parfaitement capable de traverser le temps jusqu'au Tel-Aviv d'aujourd'hui. A ce propos, j'ai toujours été étonné que le choix du nom de la ville à naître se soit porté sur "la colline ou le monticule du Printemps" alors que Tel-Aviv est plat comme la main. Bizarre, non ?

 

Faisons un autre saut dans le temps, dans la ville de Sodome qui porte bien son nom, où vit Lot, neveu d'Abraham. Lot reçoit à improviste deux invités, qui ne sont rien moins que des anges, venus l'avertir que D. avait décidé d'anéantir cette ville pervertie. La réaction des habitants de la ville est sans ambiguïté: "fais nous sortir ces hommes afin que nous les connaissions (bibliquement)".  Lot, rompu aux lois de l'hospitalité, apprises  auprès de son oncle Abraham, refuse de  livrer les anges à la salacité de la populace, préférant même livrer ses filles vierges. La suite nous la connaissons : malgré les suppliques d'Abraham, la ville est effectivement atomisée (ce sont des thèses qui circulent) et la femme de Lot transformée en statue de sel.

D. n'est pas un grand fan de la bestialité et de la pédérastie, nos écrits sont suffisamment explicites dans ce sens. A titre personnel, chacun prend ses responsabilités. Mais là où les choses se compliquent, c'est lorsque le problème devient collectif. Bien avant Tel-Aviv et avant Sodome et Gomorrhe, D. s'irrita des mœurs dépravées qui avaient cours à la génération de Noé. Nos sages nous disent qu'y régnait la bestialité, l'homosexualité,  le rapt et la violence. Intolérable!  Dieu décide donc d'une punition collective qui s 'applique à toute la terre, entendue au sens propre et non figuré. En effet, nous dit Rashi, trois pouces de terre, soit la profondeur du labour, furent emportées par les flots, rendant celle ci incultivable.  Les hommes et les bêtes, et la terre qui les supportait et qui leur permettait de se nourrir, furent emportés et détruits par les flots. Il en est de même pour la région de la Mer Morte, jadis fertile et depuis sa dévastation impropre à la culture.

 

Après le déluge, D. fournit aux hommes, et non aux juifs, qui de toutes manières n’existaient pas à l'époque,  les 7 lois dites noahides, parfaitement explicites pour ce qui est des mœurs. La génération de Sodome ne les applique pas, d'où catastrophe. Tel-Aviv est fière  de devenir le rendez-vous planétaire de l'homosexualité. A nouveau problème.

Il n'est pas de mon ressort de jouer les prophètes de mauvaise augure, mais admettez qu'un problème se pose. Les fondateurs de l'Etat d'Israël et le collectif qui créa Tel-Aviv doivent se retourner dans leur tombe de voir la Municipalité de la plus grande ville juive du monde, soutenue par un ou plusieurs Ministères et par la chef de l'Opposition, consacrer une partie de ses ressources, payées par les contribuables, pour promouvoir l'image gay de la ville. Il en ressort que le positionnement de Tel-Aviv, pour utiliser un terme marketing, est une volonté  collective  non individuelle. Or, nous avons vu que D. ne donne la punition  que s'il s'agit d'un choix du plus grand nombre, épargnant les bons (Noé et Lot) et punissant tous les autres. Alors ,quelle catastrophe guette cette ville ? A chacun de conjecturer à sa guise.


 

Publié dans Les Israéliens

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