OBAMA favorise outrageusement les Arabes et les Perses

Publié le par Arié

Depuis sa visite le 14 Juillet à Paris sur l'invitation expresse de Sarkozy,  Bashar el Assad a le vent en poupe; tout le monde le courtise et tout lui sourit. Dernière bonne nouvelle , les quatre généraux libanais, tous plus mouillés les uns que les autres dans l'assassinat de Rafik Hariri, viennent d'être libérés et disculpés par Daniel Fransen, juge du tribunal de l'instance onusienne qui a été mise en place par le Conseil de Sécurité. Il n'y aura donc pas de procès et l'on ne saura jamais qui a perpétré et ordonné le meurtre de Hariri. Assad qui a tout fait  pour que cette cour de justice de la Haye, destinée à faire la lumière sur ce meurtre abject, ne voit jamais le jour, peut sourire jusqu'aux oreilles: l'Affaire est classée. Mais un bonheur n'arrive jamais seul, il y a quelques semaines l'armée syrienne et l'armée turque se sont livré à des manoeuvres communes. Vous avez bien entendu, la Turquie n'est pas encore dans l'Union Européenne mais  par contre est membre de l'OTAN, et à ce titre ne peut lever le petit doigt pour mener des manoeuvres sans un accord express des véritables patrons de l'OTAN, lire les Etats-Unis. Manifestment Obama ne voit aucun inconvénient à ce qu'un membre important de l'OTAN organise des manoeuvres avec un état musulman qui, ordonne des assassinats et qui copine comme cochon avec l'Iran.

Mais, pour Obama, ces manoeuvres ne sont que des broutilles à côté du changement de stratégie qui se dessine entre l'Iran et les Etats-Unis.

 

Les Etats-Unis, inquiets par le renforcement spectaculaire des Taliban au Pakistan sont à la recherche de la voie la plus directe pour acheminer des troupes en Afghanistan. Or cette voie passe par l'Iran. Sachant que la ligne droite est toujours la plus courte, Robert Gates, Ministre de la Défense, asssisté par une pelletée de Généraux, mène des pourparlers  avec l'Iran, qui devront permettre aux troupes américaines en route pour  Khandar,  d'emprunter le territoire iranien. Deux plans sont à l'étude. Le premier permettra de survoler l'espace aérien iranien en faisant décoller des avions de la base d'Al Udeid au Qatar, et de traverser le sud et le centre de l'Iran, jusqu'à la base américaine située près de Khandar. Plus inquiétant encore est l'ouverture d'une voie terrestre à travers l'Iran qui partirait du port ultra moderne iranien de Chah Bahar qui sert aujourd'hui au mouillage aux sous-marins iraniens. Les américains déverseront dans ce port troupes et matériel qui continueront en convois à se diriger vers Khandar,  évitant soigneusement le territoire pakistanais. Pendant ce temps Dennis Ross déverse des trésors d'éloquence pour expliquer aux pays arabes modérés, l'Arabie saoudite et l'Egypte en tête, que la nouvelle alliance américano-iranienne ne se fera pas sur leur dos. Il n'y aura pas de "sell out", de braderie (des états arabes modérés au profit de l'Iran), nous annonce Hillary Clinton

 

Le simple fait que l'administration américaine demande à l'Iran le droit de survoler son territoire et d'utiliser ses ports montre l'inconséquence d'Obama qui n'a pas compris certaines choses essentielles. Primo, que les iraniens seront trop heureux de lui faire plaisir car ils deviendront ainsi de facto des alliés des Etas-Unis qui leur reconnaîtront le droit de devenir une puissance nucléaire.  Secundo, que les Iraniens trahiront les américains au moment opportun, soit en menaçant les Etats du Golfe de se servir de leurs bombinettes, soit en les envoyant carrément sur Israël et sur tous les Etats dont ils convoitent le pétrole. Si Obama pense jouer au plus malin avec les Perses qui ont cinq mille ans d'histoire et ce conquêtes derrière eux, il se met le doigt dans l'oeil. Ils reviendront sur leur parole à la première occasion.

 

En clair, si Assad fanfaronne parce que plus personne n'osera plus l'accuser d'avoir commandité l'assassinat d'Hariri et que ses troupes manoeuvrent avec une puissance de l'OTAN, c'est Obama qu'il doit remercier. Si la Perse redevient l'unique grande puissance orientale, comme la Babylonne et l'Assyrie aux temps anciens, et elle en prend bien le chemin, c'est à Obama qu'on le devra.

 

Je laisse les courtisans et les inconditionnels se gargariser sur les fabuleux 100 jours d'Obama; pour ma part, je considère que ce monsieur est une pure catastrophe; non seulement pour Israël mais pour tout le monde libre. Il nous parle du monde débarrassé des armes nucléaires au moment même où la Corée du Nord montre ses crocs. Il fanfaronne en Afghanistan et, pendant ce temps là, le Taliban se rapproche allègrement de l'arsenal nucléaire pakistanais et, pour couronner le tout, il donne le feu vert aux iraniens pour mettre la dernière main à leur programme nucléaire, obtenant en échange le droit de traverser leur territoire. Je ne parle pas des tombereaux de fric qu'il fera pleuvoir sur le Hamas; pour le Hezbollah, c'est déjà fait. Beau bilan en vérité pour ses cent premiers jours à la Maison-Blanche. Pour couronner le tout je viens d'apprendre qu'Obama aurait autorisé, donc financé à hauteur de 20 millions de dollars, des réfugiés palestiniens de Gaza (nombre inconnu), probablement liés avec le Hamas, à s'installer aux Etats-Unis (ainsi qu'il figure au Registre fédéral en date du 4 février)

 

L'ère des présidents américains favorables à Israël est finie et enterrée; Obama favorise sans vergogne et sans s'en cacher les musulmans, qu'ils soient perses ou arabes. Est-ce due à son ascendance, à son enfance passée dans une école musulmane, aux liens tissés dans sa jeunesse avec des personnages qui ont favorisé ses études à Harvard et/ou qui ont modelé sa conception du monde ? Je n'en sais rien, mais les faits sont là, têtus. S'il s'était présenté à une fonction administrative et non à une carrière politique, une enquête de la CIA ne lui aurait pas permis d'y accéder. McCain, pour des raisons obscures n'a pas voulu ou pu soulever les zones d'ombre sur le passé d'Obama. En vérité, je ne comprends pas les Républicains qui ne pipent pas mot; Obama a dû les anesthésier sans doute.

 

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